Panthéon des sports canadiens Histoire et société canadienne : Sous l’angle du sport Musée virtuel du Canada (MVC)
English

Accueil | Les grands événements sportifs | Jeux panaméricains

Jeux panaméricains : Jeux panaméricains de 2015 à Toronto

PrécédentSuivant

Les Jeux panaméricains de 2015 ont été salués comme les plus réussis du Canada sur le plan sportif dans l'histoire de cet événement. Toronto a accueilli les Jeux, et les athlètes canadiens ont établi un nouveau record national en récoltant 78 médailles d'or et en terminant au deuxième rang du classement général avec un total de 217 médailles.

Le cycliste canadien retraité Curt Harnett était le chef de mission de l'équipe canadienne. Il a fait ses premiers pas sur la scène panaméricaine en 1983 et a mené une impressionnante carrière qui l'a vu remporter la médaille d'or à l'épreuve de 1000 m au contre la montre et le bronze à la course de vitesse aux Jeux panaméricains de 1987.

Même s'il a mis à profit ces expériences formatives en vue de récolter trois médailles olympiques entre 1984 et 1996, Harnett a été contraint de s'entraîner aux États-Unis pendant la majeure partie de sa carrière parce qu'il n'y avait pas assez d'installations de cyclisme sur piste adéquates au Canada. Il souhaitait que les Jeux panaméricains de 2015 laissent aux jeunes athlètes canadiens un héritage sous la forme de ressources améliorées pour qu'ils aient les moyens de s'entraîner afin de « ... s'assurer que nos athlètes continuent à poursuivre l'excellence ici, à la maison ». Reflet de l'influence de Harnett, un vélodrome d'une valeur de 56 millions de dollars fait partie du legs d'installations sportives améliorées laissé par les Jeux panaméricains de 2015. Installation à la fine pointe de la technologie, ce site est aussi un espace communautaire à usage multiple qui comprend des terrains de volleyball, de badminton et de basketball ainsi qu'un centre de conditionnement physique.

En plus des performances record et de l'héritage constitué d'installations d'entraînement améliorées, les Jeux panaméricains de 2015 ont vu l'émergence de nombreux jeunes athlètes dynamiques qui ont ouvert de nouvelles voies pour le Canada. Au nombre des nouvelles étoiles qui sont montées sur le podium à Toronto se trouvait Kia Nurse, âgée de 19 ans, la plus jeune membre de l'équipe canadienne de basketball féminin. Nurse a marqué 33 des 81 points de son équipe dans une finale palpitante, aidant l'équipe à remporter la toute première médaille d'or du Canada en basketball féminin à des Jeux panaméricains. Nommée porte-drapeau du Canada pour la cérémonie de clôture des Jeux panaméricains de 2015, Nurse a attribué la victoire de son équipe au soutien du public partisan. Elle a exprimé le souhait que les résultats de l'équipe aident à populariser le basketball féminin au Canada. « Nous n'avons pas eu l'occasion de disputer des matchs importants à la maison et pour celui-ci, qui a été notre premier, la barre a été extrêmement haute. Le Canada a réussi à s'imposer » , a commenté Nurse après la victoire de l'équipe.

L'année 2015 a marqué la première fois que les Jeux parapanaméricains se sont tenus conjointement avec les Jeux panaméricains au Canada. Le programme de compétition comportait quinze sports, chacun faisant office d'épreuve qualificative pour les Jeux paralympiques de 2016. En 2011, les athlètes canadiens avaient terminé à une lointaine huitième place à la compétition parapanaméricaine avec un total de 63 médailles. En 2015, la plus grande équipe parapanaméricaine à avoir représenté le Canada a dépassé toutes les attentes en terminant au deuxième rang et en récoltant un total exceptionnel de 168 médailles à domicile.

Les Jeux parapanaméricains de 2015 ont offert de la visibilité aux athlètes ayant un handicap au Canada en exposant les spectateurs à des sports emballants et dynamiques comme le rugby en fauteuil roulant. Sport d'équipe par excellence qui requiert que des joueurs de différents niveaux de mobilité remplissent différents rôles, mais tous aussi importants, le rugby en fauteuil roulant a été inventé à Winnipeg par cinq athlètes canadiens tétraplégiques en 1976. Grâce à un joueur remarquable, Zak Madell, qui a marqué 34 des 57 buts de l'équipe hôte dans une finale serrée, le Canada a remporté l'or. Même si Madell a perdu ses jambes et ses doigts à l'âge de 10 ans à la suite d'une infection au staphylocoque, il a fait partie parmi des membres les plus mobiles de l'équipe gagnante. Quoi qu'il en soit, il a fièrement affirmé que leur médaille d'or était le fruit d'un effort d'équipe, car ses prouesses offensives auraient été impossibles sans l'apport des joueurs moins mobiles qui ont causé de l'interférence pour permettre à l'équipe de compter.

Considéré comme une « rock star du rugby » grâce à son intensité, sa vitesse et son style de jeu énergique, ainsi que son dévouement exceptionnel envers ses coéquipiers, Madell s'est démarqué comme l'un des nouveaux visages du sport de haute performance pour personnes ayant un handicap en 2015 et a eu l'honneur d'être le porte-drapeau du Canada à la cérémonie de clôture.


médaille d'or portant le logo des Jeux suspendue à un ruban bleu et vert
Les médailles des Jeux panaméricains de 2015 à Toronto ont été conçues par l'artiste métisse Christi Belcourt et fabriquées par la Monnaie royale canadienne. Les trois formes à l'avant représentent les trois régions : l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale, ainsi que les Caraïbes et l'Amérique du Sud. À l'arrière se trouvent le logo et les images illustrant la devise Jouons unis.
Collection: Panthéon des sports canadiens

flambeau stylisé avec des figures jaune et orange
Le design du flambeau des Jeux panaméricains et parapanaméricains de 2015 à Toronto reflète l'énergie et l'allégresse de la marque illustrées par des images représentant des personnes en mouvement. Ce flambeau a été porté par Kyle Shewfelt, médaillé d'or olympique en 2004 en gymnastique. Calgary a été une des cinq villes en dehors de l'Ontario à avoir accueilli le relais. Ce flambeau a été porté par Michelle Cameron Coulter, médaillée d'or olympique des Jeux de 1988 en nage synchronisée, jusqu'au site du Panthéon des sports canadiens.
Collection: Panthéon des sports canadiens

porc-épic miniature avec des aiguillons en couleur et un chapeau orange
La mascotte des Jeux panaméricains et parapanaméricains de 2015 était un porc-épic appelé Pachi. La conception a été le fruit d'un concours destiné aux écoliers de moins de 16 ans, et les gagnants étaient quatre élèves de huitième année. La mascotte était munie de 41 aiguillons représentant les 41 nations participant aux Jeux, et son nom, d'origine japonaise, signifie « applaudissons avec joie ».
Collection: Panthéon des sports canadiens

affiche présentant les pictogrammes des sports et la devise des Jeux en trois langues
La devise des Jeux panaméricains de 2015 était Jouons unis ! Cette affiche présente des illustrations de personnes en mouvement symbolisant le rassemblement des athlètes en vue de célébrer le sport et la culture. Chaque figure représente un sport. La devise est écrite dans les langues officielles qui sont l'anglais, le français et l'espagnol.
Collection: Panthéon des sports canadiens

chandail blanc portant le numéro 21 inscrit en orange sur l'épaule gauche
Le relais de la flamme des Jeux panaméricains de 2015 a débuté avec l'allumage du flambeau dans les pyramides de Teotihuacan au Mexique. La flamme a ensuite voyagé en avion au Canada, où elle a été portée par 3?000 personnes pendant 41 jours à travers 130 communautés en Ontario. Ce même flambeau a été utilisé pour le relais parapanaméricain qui a parcouru 12 communautés en cinq jours. Michelle Cameron, médaillée d'or olympique des Jeux de 1988 en nage synchronisée, avait revêtu ce chandail pour porter le flambeau.
Collection: Collection privée : Michelle Cameron Coulter

photo des nageuses synchronisées Jacqueline Simoneau et Karine Thomas à la piscine
La nage synchronisée exige les qualités suivantes : précision, talent artistique et habiletés athlétiques. Le duo composé de Jacqueline Simoneau et de Karine Thomas a démontré ces qualités aux Jeux panaméricains de 2015. Elles ont également fait montre d'une qualité encore plus importante, le travail d'équipe, en remportant la médaille d'or en duo. Elles ont déclaré que le soutien du public a joué un rôle important dans leur performance.
Collection: LA PRESSE CANADIENNE / Frank Gunn

photo DE Derek Drouin sautant par-dessus la barre
Derek Drouin a gagné la médaille d'or au saut en hauteur, et son coéquipier, Michael Mason, a décroché l'argent. Derek a affirmé que c'était grâce aux partisans dans la foule qu'il s'était senti aussi confiant et qu'il n'y avait rien de mieux que d'obtenir la médaille d'or et la médaille d'argent pour le Canada. Plus tard, toujours en 2015, il a remporté le Championnat du monde.
Collection: LA PRESSE CANADIENNE / Frank Gunn

Photo de Kia Nurse en train de dribler une adversaire dans un match de basketball
Kia Nurse a commencé à jouer au basketball à l'âge de quatre ans, et dès l'âge de sept ans elle jouait dans une ligue de compétition. Alors qu'elle était encore au secondaire, elle a été invitée au camp d'entrainement de l'équipe nationale et elle s'est taillé une place dans l'équipe. Grâce à sa détermination et sa passion pour le sport, elle a aidé son équipe à remporter la médaille d'or en basketball féminin aux Jeux panaméricains de 2015.
Collection: LA PRESSE CANADIENNE/Jason Franson

Photo de Kia Nurse portant le drapeau canadien
L'équipe nationale féminine de basketball s'est mesurée à ses adversaires des Amériques lors du Championnat féminin de la FIBA, zone des Amériques (Confédération panaméricaine de basketball) en août 2015. Stimulées par les partisans locaux, qui scandaient « Rio, Rio », les Canadiennes ont remporté le tournoi et se sont qualifiées pour les Jeux olympiques de 2016. Kia Nurse a été une joueuse clé de la formation canadienne et a été nommée joueuse la plus utile du tournoi.
Collection: LA PRESSE CANADIENNE /Mark Binch

photo de Zak Madell jouant au rugby en fauteuil roulant
Zak Madell s'est mis à la pratique du rugby en fauteuil roulant après avoir essayé le hockey sur luge et le basketball en fauteuil roulant. Il est rapidement devenu l'un des meilleurs joueurs de rugby en fauteuil roulant au Canada, et il continue à parfaire ses connaissances des aspects tactiques et techniques du sport. Son amour pour le sport allié au fait qu'il s'amuse en le pratiquant a contribué à faire de lui un joueur exceptionnel.
Collection: Comité paralympique canadien/Dan Galbaith

photo de Zak Madell en train de défendre un ballon
Le rugby en fauteuil roulant a été développé par des athlètes canadiens qui voulaient pratiquer un sport exigeant et physique. Connu sous le nom de « murderball », le rugby en fauteuil roulant exige de la force physique et des habiletés de stratège. L'entraîneur de Zak Madell le compare à une « tempête parfaite » en se référant à ses habiletés et pense qu'il n'a pas fini de s'améliorer. Zak a aidé son équipe à remporter la médaille d'or aux Jeux parapanaméricains de 2015.
Collection: Comité paralympique canadien/Dan Galbraith

médaille d'or portant le logo des Jeux et suspendue à un ruban jaune et orange
Utilisant les mêmes éléments que la médaille des Jeux panaméricains, la médaille des Jeux parapanaméricains comporte, sur un côté, des images stylisées de personnes en mouvement. Des deux côtés de la médaille figurent des inscriptions en braille.
Collection: Panthéon des sports canadiens

photo de Chantal Petitclerc portant le flambeau des Jeux
Chantal Petitclerc, qui a remporté de nombreuses médailles d'or aux Jeux paralympiques, a eu l'honneur d'allumer la vasque aux Jeux parapanaméricains de 2015. La vasque, qui a été fabriquée avec dix types d'acier, était l'un des symboles visuels les plus forts des Jeux.
Collection: Comité paralympique canadien/Matthew Murnaghan

photo de l'équipe canadienne pénétrant dans le stade
L'Équipe parapanaméricaine canadienne de 2015 est entrée dans le stade derrière le porte-drapeau Mark Dispaltro, membre de l'équipe de boccia. Alors âgé de plus de 40 ans, Mark a affirmé que c'était grâce au légendaire joueur de hockey Gordie Howe, sa source d'inspiration, qu'il continuait à jouer. Il a été sélectionné pour son esprit de compétition et pour son rôle de mentor auprès des plus jeunes athlètes.
Collection: Comité paralympique canadien/Matthew Murnaghan

photo de Benoit Huot et d'Alexander Elliot avec des médailles et des mascottes
Benoit Huot est titulaire de plusieurs médailles en natation remportées aux Jeux paralympiques de 2000 à 2012 et aux Jeux parapanaméricains de 2015. Aux Jeux paralympiques, les athlètes concourent dans des catégories spécifiques contre des athlètes de même capacité. Dans ce système, ce sont les habiletés, la forme physique, la puissance et l'endurance qui assurent la victoire.
Collection: Comité paralympique canadien/Scott Grant

photo de Whitney Bogart devant le but dans un match de goalball
Le goalball est un sport d'équipe conçu spécifiquement pour des athlètes non-voyants. Les athlètes, au nombre de trois par équipe, utilisent une balle dotée de cloches à l'intérieur qui leur permettent de déterminer les mouvements et la position de la balle. Pour que la compétition soit équitable, les athlètes doivent tous porter des cache-œils. Équipe Canada a remporté la médaille de bronze aux Jeux parapanaméricains de 2015.
Collection: Comité paralympique canadien/ Dan Galbraith

photo de Cody Salomons sautant par-dessus la barre
Cody Salomons a concouru en saut en hauteur ainsi qu'au 100 m aux Jeux parapanaméricains de 2015. Il apporte sa contribution à la communauté en agissant comme motivateur et défenseur des intérêts des personnes présentant des déficiences physiques ou cognitives.
Collection: Comité paralympique canadien/Matthew Murnaghan

des équipes de deux cyclistes sur la piste
Le paracyclisme est une des épreuves les plus emballantes du programme. La compétition, qui se déroule sur une piste de vélodrome, peut inclure des athlètes présentant différents handicaps. Les cyclistes ayant une déficience visuelle roulent en tandem avec un guide voyant. Les cyclistes travaillent en équipe et utilisent les mêmes stratégies et les mêmes tactiques que n'importe quel cycliste.
Collection: Comité paralympique canadien/Matthew Murnaghan



PrécédentSuivant